Dépensez moins, protégez l’environnement tout en bénéficiant d’une piscine performante et confortable, c’est désormais possible. Alors faites les bons choix et adoptez les techniques les plus efficaces pour une Piscine Basse Consommation.

Les dimensions réduites : un impact incontestablement efficace

En 1980, une piscine faisait ainsi en moyenne 72 m² (12 x 6 m) et 1,80 m de profondeur, en 2015 elle fait 32 m² (8 x 4 m) pour 1,40 m de profondeur. Le volume d’eau des piscines a donc été divisé par 3 entre 1980 et 2015 ! Si un bassin contenait jadis plus de 130 m3, il en comporte aujourd’hui moins de 50 m3.
Résultat : moins de consommations d’eau, moins de produits de traitement, moins de consommations électriques, des équipements moins coûteux car plus raisonnablement dimensionnés… Et bien sûr un investissement également réduit.
Quant aux piscines hors-sol, si on avait pour habitude auparavant de les vidanger plutôt que de les traiter, l’apport d’une filtration a permis de réaliser des économies d’eau conséquente.
Bref, en 2025, les piscines pourraient faire en moyenne 7 x 3 m pour une profondeur de 1,30 m, représentant un volume d’eau de seulement 27 m3.

Une gestion de l’eau maitrisée

Une fois remplie, une piscine n’a pas besoin d’être vidée chaque année. Dans l’hypothèse du renouvellement annuel d’un tiers du bassin, la consommation en eau d’une piscine familiale moyenne de 4 x 8 m correspond à environ 15 m3/an. Et, aujourd’hui, pour éviter d’avoir à procéder à ce renouvellement, les professionnels proposent des techniques et matériels très utiles.
Ainsi, l’hivernage d’une piscine peut désormais s’effectuer sans abaisser la ligne d’eau, évitant une remise à niveau au printemps d’autant plus que la pluviométrie permet, dans la moyenne des régions, d’effectuer le renouvellement nécessaire sans avoir besoin de remplir par un apport d’eau du réseau.

En France, une piscine reçoit en moyenne 90 cm d’eau de pluie chaque année.
De plus, les systèmes permettant de recouvrir les bassins (comme les couvertures à bulles, à barres, les volets automatiques, les abris) limitent l’évaporation et donc la consommation d’eau.
Enfin, il existe de nouveaux types de matériels d’entretien, en particulier les robots nettoyeurs qui nettoient le fond de la piscine automatiquement, et facilitent la filtration en limitant la nécessité de contre lavage.

Un traitement minimisé

Même si c’est essentiellement la filtration qui permet d’obtenir une eau de qualité (à 80 %), le traitement reste essentiel pour assurer la désinfection de l’eau.
D’importants progrès ont été faits dans le domaine des produits de traitement ces 30 dernières années et de nombreuses alternatives au chlore en galet ont vu le jour.
Pour aider les propriétaires de piscines à bien doser leurs produits de traitement, les professionnels ont notamment mis au point des tablettes multifonctions pré-dosées. Elles combinent tous les produits pour traiter l’eau en un seul geste et permettent de dispenser la dose nécessaire pour un traitement efficace. Dans le même esprit, les systèmes de dosages automatiques des produits permettent également d’en limiter l’usage et d’injecter uniquement la dose utile au traitement dans le bassin.
De plus, les pisciniers proposent de nouveaux systèmes pour traiter l’eau, à l’image des systèmes à électrolyse. Au contact de la cellule de l’électrolyseur, le sel se transforme immédiatement en chlore qui détruit algues et germes avec une grande efficacité, avant de se retransformer en sel. L'électrolyse au sel repose donc sur un cycle perpétuel.
Les professionnels développent également des produits de traitement alternatifs au chlore : à l’oxygène actif, au brome, au PHMB (PolyHexaMéthylène Biguanide), à l’ozone, aux UV, etc. Par ailleurs, les pisciniers, en particulier les «Propiscines®», sont désormais formés aux bonnes pratiques du traitement de l’eau et sensibilisent leurs clients à son bon équilibre. Ils peuvent, en effet, recommander les produits adaptés et le dosage précis nécessaire à l’équilibre de l’eau afin de limiter la consommation de produits.
Au premier remplissage et au moins une fois par an à la réouverture de la piscine, les professionnels proposent d’analyser l’eau des bassins de façon très précise (9 paramètres testés). Les propriétaires de piscines peuvent porter leur eau chez le professionnel qui, après quelques minutes d’analyse, est en mesure de recommander les produits adaptés et le dosage précis pour équilibrer l’eau afin de limiter la consommation des produits, souvent liée à une méconnaissance.

 

 

Des équipements toujours plus efficaces 

● Les systèmes de filtration privilégient désormais l’allongement du temps de filtration sur la puissance : les petits moteurs, moins énergivores, ont pris le pas sur les gros. Alors qu’en 1980, une pompe de filtration de 2 600 Watts permettait de filtrer 25 m3/h pour une consommation annuelle de 5 600 kWh, en 2015, un équipement de 700 Watts permet de filtrer 12 m3/h pour une consommation de 1 500 kWh/an. Aujourd’hui, il est même d'ores et déjà possible d’équiper sa piscine avec un système de filtration de 200 Watts hyper pointu, à vitesse de filtration adaptable et capable de limiter la consommation énergétique annuelle à seulement 860 kWh/an.

Les filtres à sable ou à diatomée peuvent maintenant être remplacés par des poches filtrantes jetables ou lavables, des filtres à cartouche, par du verre présenté sous forme de granulés de verre recyclé et poli...

Les systèmes de chauffage, ont vu leur consommation d’énergie divisée par 9 entre 1980 et 2015. Elle est passée de 15 000 kWh par an en 1980, avec un réchauffeur électrique ou un échangeur ayant un rendement proche de 1, à 1 570 kWh/an en 2015, avec une pompe à chaleur ayant un rendement proche de 4. En 2025, des solutions hybrides déjà existantes seront peut-être généralisées, avec des pompes à chaleur ayant un rendement proche de 6, les systèmes solaires, etc.

Les éclairages ont radicalement changés. Dans les années 80, ils étaient composés d’ampoules à incandescence (en moyenne deux ampoules par bassin), d’une puissance de 300 Watts chacune. Aujourd’hui, une LED de 30 Watts suffit à éclairer un bassin et demain, une seule LED de 15 Watts sera suffisante !

 

A lire !

Le livret de sensibilisation des utilisateurs pour un usage durable de sa piscine. Ce document d’information intitulé « Conseils pour une piscine économe en eau et en énergie » met en particulier l’accent sur les gestes simples qui peuvent avoir une influence très positive sur les économies d’eau et d’électricité. A télécharger sur www.propiscines.fr