Rien ne sert de traiter vite… il faut traiter à point ! En effet, en prenant soin de l’eau de votre piscine avant la saison des bains, c’est l’assurance d’une piscine prête au bon moment, mais c’est aussi la garantie d’une économie de produits et un gain de temps.

Une opération efficace que vous ne regretterez pas. Marche à suivre…

Comment faire ?

Deux solutions s’offrent à vous : soit vous décidez de vous transformer en apprenti chimiste, soit vous vous en remettez à votre piscinier.

  • Dans le premier cas, les kits d’analyses disponibles sur le marché vous permettront de faire une approche assez juste, à condition : de sélectionner les bons équipements, de savoir correctement interpréter les résultats et de choisir judicieusement les produits de traitements adaptés à la situation.
    Plusieurs techniques sont à votre disposition : la plus simple est celle utilisant des bandelettes préimprégnées de réactifs. Il suffit de tremper tout simplement une bandelette dans l’eau 1 seconde. Après coloration des réactifs, il faut comparer les teintes obtenues à celles figurant sur le flacon pour connaître approximativement la valeur du pH et du désinfectant (chlore, brome, etc.). Une fois lue, la bandelette se jette. C’est pratique, peu coûteux.
    Un peu plus précise, la technique avec des comprimés ou des réactifs liquides demande un peu plus d’habileté. Il faut prélever un échantillon d’eau à l’aide d’un réservoir transparent, verser le réactif sous sa forme liquide ou solide, puis comparer la couleur obtenue à une échelle de valeur. Enfin, la plus simple et la plus précise est d’investir dans un appareil électronique. Muni d'un embout à électrode, il se trempe dans l'eau et les différentes valeurs s’affichent directement sur l’écran de lecture.
     
  • Dans le second cas, il suffira d’aller voir votre piscinier ou un spécialiste de l’analyse de l’eau en apportant un échantillon d’eau issu de votre bassin… puis de laisser faire le professionnel. Il procédera à une analyse complète, très détaillée et vous fournira "une ordonnance" et les solutions adaptées à votre cas particulier afin de retrouver une eau saine et claire. En un seul déplacement, l’affaire est réglée !
    Cette solution - qui apporte sécurité et tranquillité d’esprit – est de plus en plus plébiscitée par les propriétaires de piscine.
    Résultat : on rencontre désormais de nombreux laboratoires d’analyses dans les magasins et dans les showrooms des pisciniers… et c’est tant mieux !

Notre conseil :

une analyse « professionnelle » est obligatoire en début de saison et en cas d’accident (eau trouble… ) et des analyses « maison », une fois par semaine, sont suffisantes le reste du temps pour s’assurer de la bonne santé générale de votre eau.

 bayrol traitement eau 

Pooltester Electronique de Bayrol capable de contrôler 5 paramètres : le pH, la teneur en chlore libre, le TAC, le taux de stabilisant et le chlore total.

L’indispensable « analyse »

Parlons plutôt de « diagnostic ».
En effet, lui seul est capable de mettre à jour toutes les données et surtout d’en tirer les conclusions efficaces. Il est souhaitable de connaître au minimum les caractéristiques physico-chimiques de l’eau suivantes : le pH, qui indique l’acidité de l’eau et qui doit se situer entre 7 et 7,4, le TAC (Titre Alcalimétrique Complet pour la teneur en carbonates et bicarbonates. Il indique le pouvoir tampon de l’eau c’est-à-dire sa capacité à absorber les variations de pH) et le TH (Titre Hydrotimétrique pour la teneur en calcaire). La teneur en désinfectant (chlore, brome…) est également indispensable. Votre analyse « maison » se limitera en général à ces mesures.

En revanche, si l’analyse professionnelle tiendra à l’évidence compte de ces critères, elle est capable d’apporter beaucoup d’autres précisions (présences de phosphates, teneur stabilisant, etc.),

 irrilab 

Irrilab par Irrijardin : outil d'analyse de l'eau

 


N’oubliez pas !

 

L’équilibre du pH a une incidence prépondérante sur la qualité de la désinfection, sur la pérennité des installations et sur la continuité du traitement qui est le gage d’une exploitation facile et économique. En effet, si le pH est trop bas, il y a un risque d'irritation des yeux en cas de baignade et s’il est trop haut, l'eau est propice au développement des algues et peut même entraîner des plis sur le liner. Une même quantité de chlore est 3 fois plus active dans une eau à pH 7 qu’elle ne l’est à pH 8 ! Il faut aussi préciser que de de nombreux facteurs peuvent le faire varier : un temps orageux, une fréquentation importante de la piscine, le type de désinfectant, le type de revêtement du bassin, la température (en été le pH augmente), les apports d’eau neuve et d'eau de pluie... D’où l’importance d’un contrôle très régulier !

L’établissement du traitement

Faire des analyses et établir un bon diagnostic c’est bien, mais en tirer les bonnes conclusions, c’est impératif.

Le traitement adapté doit donc être scrupuleusement suivi, avec les bons produits, parfaitement dosés et dans un ordre à respecter. En effet, les produits ajoutés à l’eau ne doivent jamais être mis au même moment. Il est impératif de mettre un seul produit à la fois, de le laisser agir quelques heures et de contrôler son efficacité par une nouvelle analyse. L’eau doit « assimiler » les produits de façon individuelle et dans cet ordre : pH+ ou pH-, puis désinfectant, puis anti-algues et enfin floculant. Votre piscinier vous conseillera s’il y a lieu d’ajouter d’autres produits et s’il faut procéder à un renouvellement partiel de l’eau.