Choisir pour sa construction de piscine, entre structures industrialisées ou coques, maçonnerie traditionnelle, les techniques et procédés sont nombreux sur le marché :

  • Construction de piscines : LES STRUCTURES INDUSTRIALISEES.

En règle générale, on réalise une dalle en béton armé de 10 à 15 centimètres d'épaisseur, appelée radier, qui repose sur le fond de l'excavation et déborde de part et d'autre des futures parois. II est parfois possible, lorsque le sol est particulièrement solide et bien stabilisé, de prévoir un fond tout simple, en sable stabilisé ou encore en sable de carrière compact. A noter, ce choix impose le liner comme revêtement. Les parois sont constituées d'éléments industrialisés, type panneaux, lames, madriers et feuilles. Ces structures industrialisées sont recouvertes d'un liner ou de PVC armé, afin d'assurer la parfaite étanchéité du bassin.

  • Construction de piscines : LES PANNEAU.

Les panneaux qui composent les structures verticales des piscines sont conçus de manière presque identique : il s'agit d'éléments préfabriqués en usine, juxtaposés et dressés verticalement ou horizontalement à la périphérie du radier. Ils sont solidement fixés les uns aux autres par vis ou clavettes et étayés sur l'arrière par différents types de jambes de force. Celles-ci sont amarrées sur le radier avec de petits massifs de béton ou fixées dans le sol extérieur par des fiches. Les panneaux peuvent être composés de différents matériaux : métal, plastique, béton, bois...

- Les panneaux métalliques.

Ils sont le plus souvent en acier, d'une épaisseur de 2 mm, avec une protection par galvanisation ou en Galfan (une part d'aluminium est intégrée à la galvanisation). Ils sont parfois en Duralinox, mélange d'acier et d'aluminium. Il est recommandé, dans des terrains humides acides, plutôt agressifs, de protéger la face extérieure par une peinture anticorrosion ou par du bitume. Les panneaux métalliques sont droits, cintrés ou incurvés à la fabrication, pour permettre la construction de formes arrondies.

- Les panneaux plastiques.

Ils sont composés soit de polyéthylène chargé en carbone, soit de polyester armé de fibres de verre, ou plus rarement de polypropylène ou de polyuréthane. Ils sont caractérisés par une grande maniabilité due à leur faible poids et à une parfaite résistance à la corrosion, même encastrés dans des terrains humides ou acides. Leur relative légèreté nécessite un parfait blocage des éléments en position verticale. A noter que la gorge de fixation du liner peut être intégrée au panneau lui-même, ce qui simplifie la pose.

- Les panneaux cheminées.

Ces panneaux constituent une variante. Ce sont des éléments fabriqués à partir de matières premières recyclables, qui comportent sur l'arrière des cheminées creuses, verticales et horizontales. Ces dernières sont équipées de fers tors, puis remplies de béton au moment de la pose qui, en durcissant, constitue un châssis rigide indéformable. La forme la plus courante de ces panneaux est le rectangle avec de grands côtés incurvés.

- Les panneaux en béton armé.

Ils bénéficient d'une image rassurante : celle du béton armé qui reste pour le grand public français un des matériaux rois de la construction. Ils s'avèrent être de plus en plus maniables et de grands progrès ont été accomplis pour les alléger (moins de 50 kg par élément). Ils existent avec angles rentrants et angles sortants pour permettre une diversité de formes en L ou en T. L'un des procédés du marché comporte des jambes de force ajourées pour permettre le passage et le maintien de canalisations périphériques, un autre, des panneaux constitués d'un béton allégé, étroits et arqués, pour créer des formes incurvées.

- Les panneaux enduits de PVC.

Il s'agit de structures verticales industrialisées modulaires, constituées de panneaux droits juxtaposés. Le revêtement intérieur est constitué d'une fine couche de PVC (en général bleue), plaquée à chaud sur les panneaux lors de leur fabrication. L'étanchéité entre les panneaux est réalisée avec un fin cordon de PVC liquide, coulé après le montage.