L'électrolyse du sel permet, en effet, de transformer la molécule de sel en hypochlorite de sodium.

Ce dernier, au contact de l'eau, deviendra un désinfectant puissant. L'appareil, appelé électrolyseur de sel, est composé d'une cellule comprenant les électrodes, et d'un coffret électrique. Les électrodes, anode et cathode, sont en titane. L'anode est recouverte d'oxyde (ruthénium et iridium). L'écartement des électrodes est fonction de la tension d'alimentation de la cellule et de la salinité de l'eau. Leur taille est conditionnée par le volume à traiter.

Le coffret électrique fournit l'alimentation nécessaire au fonctionnement de la cellule, en transformant le courant alternatif 230 V du réseau en un courant continu compris entre 6 et 30 Volts selon les modèles. La cellule doit être installée sur la canalisation de refoulement, en dernier, en aval de tous les autres équipements éventuels : chauffage, sur-presseur du balai automatique... car la forte concentration en désinfectant serait préjudiciable à ces appareils. La puissance électrique nécessaire au fonctionnement de l'électrolyseur est faible, de 100 à 300 W environ. Le chlore produit est instable, il est donc conseillé de faire fonctionner l'appareil en même temps que la filtration pour un traitement continu. La teneur en sel de l'eau varie selon les constructeurs, de 3 à 7 g par litre soit de 3 à 7 kg par mètre cube, teneur qui doit être maintenue pour la bonne marche de l'appareil. Cette quantité paraît importante, mais rappelons que la concentration de la mer avoisine les 30 à 35 kg par mètre cube et à ces doses, l'eau reste moins salée que les larmes.

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