Traitement de l'air : toute nappe liquide a tendance à s’évaporer, c’est-à-dire, dans le cas des piscines, à transformer l’eau des lames superficielles en vapeur.

Ce changement d’état des molécules d’eau est proportionnel à l’élévation de la température de l’eau et se traduit par une augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère : l’air devient “humide”, disons que l’hygrométrie augmente. L’air humide est nocif car il entraine la formation de buée, d’humidité sur les murs qui dégrade les revêtements même résistants et favorise le développement des micro-organismes comme les moisissures ou les champignons.

L’excès d’humidité se traite à l’aide d’appareillages :

Traitement de l'air : DÉSHUMIDIFICATION.

Il s’agit tout simplement, d’extraire l’air humide pour le remplacer par une “quantité suffisante” d’air extérieur (plus sec que celui de la piscine puisqu’en aucun cas l’humidité absolue de l’air extérieur n’atteint 14 grammes de vapeur d’eau par kg d’air sec) afin d’obtenir une ambiance idéale. Il s’agit de jouer sur la capacité variable de déshumidification de l’air extérieur. En demi-saison, l’air extérieur peut contenir beaucoup d’humidité (11 grammes de vapeur d’eau par kg d’air sec à 20 °C et 75 % d’humidité relative), ce qui rend son pouvoir de déshumidification assez faible. Mais dans ce cas, il est fréquent d’ouvrir au maximum les baies vitrées ou toute autre ouverture du bâti. Même si le débit d’air neuf doit être élevé pour déshumidifier suffisamment, cela ne présente pas d’inconvénient puisque le réchauffage de l’air à effectuer ne sera pas important en raison d’une température extérieure déjà élevée. A l’inverse, en hiver, le coût du réchauffage est élevé mais l’air extérieur est très sec. Son pouvoir de déshumidification étant donc plus important, le débit d’air neuf nécessaire sera moins élevé.

Traitement de l'air : ÉVAPORATION DE L’EAU.

Il est essentiel de distinguer les deux principales sources d’évaporation : celle du plan d’eau tranquille, qui pour des conditions de température et d’humidité fixes est constante, et celle due aux baigneurs qui est bien entendu variable avec leur nombre. Précisons qu’il faudrait, pour être encore plus précis, prendre en compte l’activité plus ou moins intense des baigneurs, ainsi que les “jeux d’eau” (cascade, jets, etc.) ou la présence de chute d’eau pour les bassins à débordement. Dans ces cas, la quantité d’eau évaporée peut en effet être substantiellement augmentée.

Traitement de l'air : POMPE À CHALEUR.

La pompe à chaleur est un dispositif qui permet de prélever des calories d’une “source froide” pour les transmettre à une “source chaude”. Pour assurer ce transfert, la pompe à chaleur consomme de l’énergie électrique et la restitue, en quantité supérieure à celle consommée. Ainsi pour une unité d’énergie consommée nécessaire pour en capter trois à la source froide, le système en restitue 3 + 1 à la source chaude. C’est le coefficient de performance ou COP.
Il existe deux grandes familles de pompes à chaleur sur le marché : les pompes à chaleur eau/eau et les pompes à chaleur air/eau.
La plus utilisée en matière de piscine est la pompe air/eau. Les calories sont puisées dans l’air ambiant et restituées dans le circuit hydraulique de la piscine. Ce type de pompe est facile à installer et ses performances sont bonnes. Le matériau utilisé, inox, titane ou cupronickel, permet à ces appareils de recevoir directement l’eau de la piscine, qu’elle soit traitée au chlore ou au brome.